La petite crèche

Blandine nous montre comment elle a fabriqué un délicat charriot ...Le "tout images"

Mon amandier en fleurs

La nature nous offre mille et une possibilités de faire nos arbres.

Pour mes amandiers, j’ai utilisé du thym et de la gypsophile.

Sous les conseils de mon fils Georges, j’ai enduit chaque branche d’un vernis mat…. Voici le petit truc dont je parlais dans notre groupe « Santons notre passion ».

J’ai ensuite assemblé à ma convenance chaque branche puis j’ai fait mon tronc d’arbre.

Un dernier coup de vernis, cette fois ci en bombe

Ce n’est pas encore terminé, j’ai mixé de la mousse déshydratée pour saupoudrer mes branches, ainsi que mon tronc avec des vieux clous de girofle mixés également. La bombe colle m’aide à tout fixer.

Le tour est joué, vous pouvez faire vos cyprès comme vos pins parasols de la même façon, le résultat est époustouflant.

Merci Madame Nature de nous permettre de sortir des sentiers battus.

Blandine

Mon terrain de pétanque

Je me suis beaucoup inspirer de Santounette …. pour mes murets …donc aucun mérite

A la différence de Santounette, je ne fais pas mes pierres une à une.

Je fais des boudins de différentes hauteurs que je façonne du mieux que je le peux, sur les 4 faces, en les applatissant…… (outils en bois …. Les piques des brochettes)

Avant que mes murets soient complètement secs, je courbe à ma convenance et j’introduis des brindilles de mousse toute fraîche

depuis cette photo, j’ai rajouté 2 étages afin qu’il ne fasse pas trop dentier (reproche de mon mari)

Après vient la peinture …. Alors là je ne suis pas une experte, mais je fais de mon mieux, toujours en glanant les conseils des uns et des autres, je mets même un peu de sable.

J’allais oublié le terrain par lui-même est fait avec du carton bois ( les encadreuses connaissent ce carton bois acheté chez « l’Eclat de Verre »… il est très rigide .

Je l’encolle avec une colle spray afin de ne pas trop le détremper et aussitôt je saupoudre de sable fin venu tout droit du Cap d’Agde. Si besoin, je remets une deuxième couche.

Je n’ai pas voulu fixer mes murets au sol, me laissant libre choix au moment du montage de ma crèche d’y apporter une amélioration.

Merci à Santounette, ( http://santons-et-creches-de-provence.over-blog.fr/ ) sans elle je n’aurais pas pu réaliser mes murets et mes murs de retenue ou restanco. Elle m’a appris à travailler l’argile autodurcissante.

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Blandine,

Merci, Blandine, pour ces explications!!

Voici où nous en sommes...l'observateur attentif notera qu'une fenêtre ( la plus à gauche) est mal montée ..j'ai peur en décollant de faire plus de dégâts qu'autre chose... je vais essayer de trouver une astuce pour que ça se voit moins...

Je tiens à ce que mes toits restent amovibles: facilité de rangement, réparation voire changement du toit facilitées en cas de casse ( j'ignore tout de la durée de vie des toits en pâte polymère autodurcissante) et possibilité de bricoler sur les maisons plus facilement qu'avec un toit posé dessus en cas de besoin... j'ai donc collé une petite baguette de toit à sa base ( à environ 1 cm du bord) qui vient se caler sur le haut du mur avant de la maison et ça suffit...

      J'ai aussi pris le parti de passer un petit vernis léger sur mes toits . Ca leur donne une jolie patine et j'espère éviter ainsi un eventuel "farinage" de ma pâte polymère.

Pour commencer, tracer un déroulé de la maison sur un bon carton rigide... Ca sera plus facile de la construire si elle est au départ en un seul morceau....Puis évider les fenêtres et les portes ( dans le modèle ci-dessous, la porte est surélevées car il y aura un escalier d'accés.  Les angles appelés à être pliés seront à demi entaillés au cutter pour faciliter le pliage . ( Ne pas faire comme moi la première fois: entailler du bon côté, sinon on se retrouve avec l'entaille au côté opposé de la pliure..du coup c'est impossible à plier..du coup on est obligé de couper complètement et on se retrouve comme un cornichon avec une maison en 4 morceaux ..c'était pas la peine de se casser la tête à faire le dessin en déplier..on se maudit, on rend sa médaille de baptême et on recommence!)

 Donc, une fois qu'on a recommencé et qu'on a prié Sainte Rita du carton rigide, on "ferme" la maison, deux bouts de scotch et le tour est joué...

 Et comme on décide de faire sa maligne, on ajoute un escalier ( genre "fastoche la crèche, la preuve, je fais même un escalier ..")

La photo ci-dessous montre les deux étapes suivantes:

         - Recouvrir la structure de bandes plâtrées ( c'est un poil plus onéreux que la solution qui consiste à tremper des bandelettes de Sopalin dans du plâtre liquide mais pour les nerfs, c'est moins nocif ... ) et laisser sécher.

        - Quand c'est sec: recouvrir l'ensemble de plâtre. Et c'est là que les ennuis ( les vrais) commencent!! Se pose en premier lieu la question des outils. J'avais fièrement acheté une truelle chez Bricotruc près de chez moi ( fièrement car je ne possède presque aucun outil ..c'était donc je crois ma première acquisition ... Monsieur a sans doute une truelle mais je voulais MA truelle) . Truelle donc, qui aurait été utile sans doute si j'avais dû enduire la chapelle Sixtine mais inutilisable pour des petites maisons de 15 à 20 cm de haut! Exit ma belle truelle. J'ai donc attaqué au couteau à beurre ( on sens une baisse certaine des prétentions), avec du plâtre trop épais. Ma baraque ressemblait à un hérisson. De rage, j'ai tout envoyé balader, j'ai fait un plâtre très fluide et je l'ai étendu avec les doigts. Résultat à peu prés satisfaisant mais ponçage énergique obligatoire. ( Cela dit, il faut que les murs soient irréguliers pour que ça fasse rustique et authentique..Et puis ça console de se le dire). Prévoir un bon nettoyage de la cuisine et de ses environs proches ensuite)

  Et comme je veux faire des maisons style "Comté de Nice", pas de pierre apparente, mais peintures. ( pas mal la ruse car je me voyais mal dessiner, comme le fond certains, les pierres une à une dans le plâtre avant qu'il ne sèche . Le résultat est souvent très joli mais nombre d'entre eux ont dû être évacués d'urgence par des hommes vêtus de blanc qui prétendaient être leurs amis...  et personne ne les a jamais revus en liberté) ...

Avant de peindre, il faudra poser une couche d'apprêt ...Ensuite, on peint à son gré mais avec des teintes légères..légères...En gros, on met un grosse dose de blanc et juste une goutte de gouache ou d'acrylique colorée dedans ( on trouve de jolies couleurs comme le jaune de naples, l'ocre jaune, le sienne qui correspondent exactement au style de ma région.... )

La prochaine fois: portes, volets et parements divers.

PS: Je vous ai un peu menti. Je n'ai jamais réussi à faire un escalier en carton assez petit alors j'ai fait une rampe d'accés. Si quelqu'un sait fabriquer un tout petit escalier, je suis preneuse!

Je commence un peu par la fin, une maison est rarement bâtie en commençant par la charpente, mais je sais que mon "tuto" toit est attendu par quelques uns... Alors voilà ..

J'ai longuement réfléchi à cette question du toit. Mouler les tuiles une à une? Pourquoi pas? C'est les vacances, ne soyons pas avares de temps. celà dit, je me suis vite rendue compte que je ne parvenais pas à les faire suffisamment petites aussi semblaient elles disproportionnées par rapport à la taille des maisons. Résultat: on ne voyait plus que le toit.

Je me suis inspirée du travail de Blandine ( elle se reconnaitra ) en apportant ma touche personnelle...

Tout d'abord: le résultat

            Et maintenant: le tuto.

Pour commencer, découper un gabarit du toit dans un carton assez rigide puis abaisser une boule de pate autodurcissante "terracotta" ou d'argile. Il faut faire assez vite, ça sèche rapidement.

On taille l'abaisse de pâte à dimension du gabarit . Penser à rajouter un centimetre environ par rapport à la taille de toit voulue: la pâte autodurcissante de retracte en séchant. Il sera toujours temps de la retailler plus tard ( avec un gros cutter, ça marche bien) .

Seconde étape: avec un couteau, tracer des lignes est-ouest qui marqueront la longueur des tuiles.

Troisème étape: avec un baton, marquer la pâte en l'enfonçant assez fermement. Ces marques détermineront la largeur des tuiles. Commencer par le milieu puisque la manip va étaler un peu la pâte.

Quatrième étape ( et là, c'est déja la panique, la pâte commence à sécher, surtout qu'il fait une chaleur d'enfer ...) . Avec un petit baton taillé en biseau, repousser le dessous de chaque tuile. Le renflement formera l'arrondi de la tuile.

Dernière étape: sur les bords, en haut et en bas du toit, retourner le baton et l'appuyer afin de simuler "les tuiles de bord du dessous". ( ça doit porter un nom mais je ne le connais pas)

                   Et voilà. Laisser sécher 48 heures... Je pense que les tuiles ainsi formées sont assez fragiles, c'est pourquoi j'envisage de les couvrir d'un vernis mat ou quelque chose comme ça afin de les consolider..

                                                                              Travaillez bien!! 

Depuis plusieurs années, l'envie d'une jolie crèche de Noël me tenaille. L'an dernier, j'ai donc commencé à acheter quelques santons et à monter une première petite crèche toute simplette, et un peu de bric et de broc. Elle a toutefois fait notre joie pendant plusieurs semaines. Et puis je me suis prise au jeu, j'ai continué à acheter un santon de temps en temps ( un chaque mois..parfois, j'avoue, un peu plus...) . D'abord des Carbonel et, depuis peu, je commence à mélanger les origines.

Cet été, j'ai décidé de tenter la réalisation de mes accessoires de crèche pour deux raisons. La première, c'est le coût. Les petites maisons des santonniers sont souvent superbes mais peu accessibles ( où alors il me faudra des années avant d'avoir un village ) . la seconde, c'est que j'avais envie d'une crèche aux couleurs de chez moi, du sud est, aux couleurs du Comté de Nice en quelques sorte. Pas de pierres apparentes, donc, mais des ocre, des jaunes de Naples, des rosés...

Je vais donc, dans ce blog sans prétention, montrer ce que je fais et comment je le fais. Je me suis moi même beaucoup appuyés sur les blogs d'autres créchistes et leurs tutoriels souvent providentiels. A moi aujourd'hui d'apporter ma "patte" à l'édifice gigantesque déja bâti par les milliers de passionnés, en France, en Europe et ailleurs.

Bienvenue à tous donc, et n'hésitez pas à me faire des remarques, des suggestions, à me donner des conseils ...

                                                      Patricia